Homo Mechanicus (Vidéo !)

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Nous dépassons quelque peu les limites du Boulonnais, et ce n’est pas la première fois… Dans l’ancien atelier de dentelles du 108 rue du Bout des Digues c’est toute l’industrie sacrifiée de notre région, qui s’affiche douloureusement, comme à Boulogne…
Mais ce sont des artistes de tous horizons qui rendent vie au lieu et nous ont accueillis pour le vernissage de l’exposition « Homo Mechanicus », vendredi 22 avril 2016…
Dans une symbiose parfaite, les œuvres d’arts, toiles, sculptures, photographies, courts-métrages… s’allient aux métiers, aux machines, aux outils,qui furent les prolongements des mains humaines, à l’époque où les lieux étaient peuplés par tout un peuple d’ouvriers. L’entreprise de dentellerie ouverte en 1914, et fermée en 1967, a été transformée en atelier d’artistes et en lieu d’exposition, par l’association Dentelle Tonus Calais. Le tôlier, Victor-François MACHART est fils et petit-fils de patrons de l’usine, et les sentinelles qui veillent jalousement sur les machines, sont d’anciens ouvriers, tel André Bédélé, tulliste pendant 42 ans, et qui a travaillé trois ans au projet du Musée de la Dentelle de Calais. En nous montrant le métier, vieux de 100 ans, qu’il compte bien remettre en service dans un an, il nous dit : « Ce n’est pas un métier, ça, c’est une passion ! »
Entre artistes et artisans, entre œuvres et décor, la frontière est mince, ici.

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