Il y a quelques jours, nous apprenions, par voie de presse que les emplois de l’usine Findus de Boulogne-sur-mer seraient préservés… pour une durée de trois ans.
Nous nous associons à la joie légitime des salariés, mais aussi à leurs inquiétudes, quant à ce qui semble constituer un sursis.
Au début du mois de juin, nous vous le relations ici, les salariés de Findus apprenaient une bien triste nouvelle, en essayant de démêler l’écheveau des décisions prises bien loin de Boulogne, qui menacent des centaines d’emplois.
Quatre cent familles menacées par le chômage d’un proche, en comptant les sous-traitants locaux, et une perspective de relocalisation des activités sur le site allemand de Bremerhaven, au gré d’un imbroglio financier, qui met en scène des sociétés basées… aux îles Vierges.
Ce groupe, NOMAD, a signé avec les représentants du personnel de Findus France un accord pérennisant l’activité de l’usine de Boulogne-sur-Mer pendant trois ans.
Les syndicats se félicitent, et le groupe promet 7 millions d’euros d’investissements sur cette période, garantissant l’absence de licenciements économiques.
Nous espérons que ce groupe financier, aux dents longues, tiendra ses engagements, et que la fermeture de Findus-Boulogne n’est pas simplement reportée. Nous apportons notre soutien aux travailleurs dans la lutte pour la pérennisation de leurs emplois.
D’autres expériences, moins heureuses, nous ont montré la nécessité de prendre avec précaution les promesses du patronat…
Les Yeux Dans La Hune 
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